Nicolas a réalisé une reconversion professionnelle et s'est formé à l'edaa. Aujourd'hui graphiste, il nous partage son témoignage.



✅ Quelques mots pour te présenter ?
Je suis Nicolas, j’ai 46 ans. J’adore la musique, le bricolage et l’art. Je m’amuse beaucoup à peindre, dessiner, créer des collages et de la linogravure. Dernièrement, j’ai commencé à faire de la sérigraphie.

Avant de rejoindre l’edaa, j’ai été enseignant en écoles primaires pendant 20 ans.

💻 Se former au graphisme à l'edaa
En parallèle de mon travail, j’étais chargé de la communication et responsable d’un club vidéo dans une association à côté de Clermont-Ferrand. J’ai eu envie d’approfondir mes connaissances dans le domaine du graphisme. Ça me plaisait beaucoup de créer des affiches et des brochures.

Ce que j’ai le plus apprécié durant ma formation c’était les devoirs professionnels, en particulier les conseils de l’équipe pédagogique (merci Sarah 😊). J’ai vraiment beaucoup appris au niveau méthode de travail lors de ces échanges par mail ou par téléphone.

💡 Un conseil qui t'a aidé lors de ta formation 
Au début, j’avais tendance à me focaliser sur les logiciels et à croire que ma première création était forcément la bonne. De plus, j’étais tenté de penser qu’une idée qui me plaisait était nécessairement une bonne idée. Dans les premiers mois de ma formation, je cherchais des justifications à mon projet après avoir trouvé une proposition graphique.

Si j’avais un conseil à donner, ce serait celui que Sarah m’a donné un jour où j’étais particulièrement bloqué sur un devoir : "L’idée, la création, c’est comme une boule de neige. On la lâche en haut d’une montagne et on regarde où elle va, grossissant progressivement le long de la pente. Chercher à justifier son idée revient à faire remonter cette boule en haut de la montagne sans y parvenir."

💼 Où en es-tu aujourd'hui ?
Aujourd’hui, j’ai créé mon entreprise individuelle. J’ai orienté mon activité autour de deux concepts : du graphisme au service des TPE, artisans et commerçants locaux et une marque pour sensibiliser au burnout : Respire Bordel Respire. J’ai créé une série de cartes postales, des stickers, de teeshirts, de hoodies et de totebags. Ces produits plaisent beaucoup. Vous pouvez les retrouver sur mon site internet.

 

Coup de ❤️ sur deux projets
L’un de mes projets était pour le Crédit Agricole Centre France. J’ai conçu des étiquettes pour des pots de miel issu de ruches disposées à proximité d’agences de 4 départements.

Le second projet qui me tient à cœur est la réalisation complète de la communication de Papapoule, éleveur de poulets bio en Haute-Loire, médaille d’argent au Fermier d’Or du Sommet de l’élevage de Clermont-Ferrand.


🎯 Quels sont tes projets pour la suite ?
J’ai envie de m’amuser et de jouer avec les textures et les lettres. Je développe en ce moment un modèle de teeshirt "BLAH BLAH". Il est sur le point d’être commercialisé. Une autre façon de faire passer un message à ceux qui ont un avis sur tout et qui vous rabaissent sans arrêt ! 

Je prépare d’ores et déjà un marché de Noël avec un pote. Je vendrai mes textiles et lui ses planches de présentation design en bois upcyclé.

Au niveau graphique, je travaille sur plusieurs projets de refonte de logos. Avec l'harmonie de Brioude ou avec des commerçants comme Chez Anne, pâtissière à Issoire, la fromagerie Guillaume à Montaigut-le-Blanc ou le lunetier Martel à Clermont-Ferrand.


📌 Le mot de la fin
Le burnout est un fléau qui brise beaucoup de personnes autour de nous. Parfois, nous le voyons, d’autre fois non. Dans tous les cas, c'est triste, voire tragique. Soyons vigilant, agissons maintenant et parlons-en. N’hésitez pas à offrir un teeshirt Respire Bordel Respire à vos amis fragiles.

Merci Nicolas pour ton témoignage ! 🤩
Pour en découvrir encore plus sur ses projets 👉 rendez-vous sur son compte Instagram