Avant toute chose, je me suis organisée pour être assez disponible au moment de débuter ma formation, afin qu’elle me profite au maximum. Il me reste à ce jour encore quelques modules à valider, mais j’ai pratiquement tout fini. C’est d’ailleurs ce qui m’a motivée à faire un stage assez rapidement, l’été dernier. Il a alors fallu négocier, car l’équipe pédagogique (qui avait raison) m’a expliqué que je n’étais pas encore prête pour aller sur le terrain. Il me manquait en effet encore quelques fondamentaux. En deux mois, j’avais complété mes acquis, ce qui m’a alors permis d’entamer un stage de 5 semaines. Le hasard a voulu que l’entreprise me propose ensuite un remplacement pour un congé maternité. J’ai donc mis à profit la souplesse de la formule proposée par l’école pour un CDD de 6 mois: je travaille donc du lundi au mercredi, et j’ai réservé mes jeudi et vendredi pour étudier mes cours et avancer dans ma formation.
Je travaille actuellement pour une entreprise de menuiserie traditionnelle qui a développé son activité dans l’agencement d’espaces. C’est une opportunité unique, car elle me permet d’appréhender l’ensemble de la chaîne que peut représenter un projet professionnel de cette nature. On commence avec l’idée qu’un entrepreneur peut avoir en tête pour (par exemple) rénover sa boutique ; jusqu’à la livraison des travaux. Il y a toutes les étapes intermédiaires que l’on peut imaginer de négociation de la commande, de conception du projet et de réalisation des travaux. C’est tout simplement passionnant!
Je me suis rapidement rendue compte que ce qui pouvait parfois paraître obscur au début des enseignements s’est révélé fort utile dans la pratique, comme par exemple la maîtrise du vocabulaire technique pour dialoguer avec les artisans, ou encore l’importance de la polyvalence nécessaire dans le métier de décoratrice. En effet, les “compartiments du jeu” sont très nombreux dans ce domaine, et de mon point de vue la formation de décoration dispensée par edaa n’en n’a oublié aucun. Je pense par exemple à la manière dont les croquis et les planches sont à même de devenir des supports de communication, ou encore à la manière dont on peut incorporer la décoration au sein d’un chantier, car tout doit être très coordonné dès le début.
On peut, légitimement, avoir des appréhensions quant à la qualité d’un enseignement en arts appliqués à distance, ou des bénéfices que l’on pourrait en tirer. Je tiens à rassurer celles et ceux qui hésiteraient encore, car la précision apportée aux corrections des exercices et la qualité des échanges développés par l’équipe pédagogique permettent vraiment d’avancer de manière concrète et efficace vers l’apprentissage du métier de décoratrice.
A long terme, je retournerai vers une activité en tant qu’indépendante, je vois mal comment cela pourrait être autrement. Dans l’intervalle, je sens bien que je bénéficie d’ores et déjà avec mon poste actuel d’une excellente première expérience, mais aussi qu’elle doit être complétée par d’autres contrats en tant que salariée ou en tant que freelance pour appréhender d’autres manières d’envisager le métier, et ainsi gagner en connaissance du domaine. Je n’exclue pas non plus de compléter mes acquis avec une approche plus approfondie de certains logiciels de conception 3D, qui me permettrait, pourquoi pas, de me spécialiser dans ce domaine.
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Croquis en perspective présentant un projet d'aménagement intérieur intégrant une mezzanine.
Planches tendances, réalisées dans le cadre d'un projet de décoration d'un studio étudiant.
Plan technique et vues en perspective d'un projet de décoration d'un appartement à la montagne.
Projet d'aménagement d'un salon de coiffure, réalisé lors d'un stage en entreprise.